Mort d'Émile : comment les techniques scientifiques peuvent faire avancer l'enquête

par La rédaction de TF1 | Reportage : Ignacio Bornacin, Jeanne Quancard, Lucas Lassalle
Publié le 4 avril 2024 à 9h55

Source : JT 20h Semaine

Les investigations se poursuivent au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), après la découverte lundi de vêtements appartenant au petit Émile.
Une vingtaine d'enquêteurs spécialisés sont mobilisés dans le village.
Anthropologues, entomologistes, quels sont leurs domaines d'expertise ?

Les gendarmes trouveront-ils finalement des réponses ? Les vêtements d'Émile, deux ans et demi, sont analysés dans les laboratoires de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN). Les experts recherchent des traces d'ADN, de coups, n'importe quel indice qui permettrait d'en savoir plus sur les causes de la mort. Et cela prendra du temps. "Plus on s'éloigne de la date de la mort, plus ces techniques possèdent une incertitude", précise François Heulard, directeur de l'IRCGN. 

La gendarmerie scientifique travaille avec des anthropologues, spécialistes des ossements, et des entomologistes, spécialistes des insectes. Ensemble, ils espèrent trouver depuis combien de temps le crâne était exposé l'air libre. L'analyse de la terre sous les chaussures du petit garçon sera déterminante dans la reconstitution du jour de sa disparition.

Émile se serait-il perdu ? A-t-il eu un accident ? Selon les gendarmes, la zone où ont été retrouvés le crâne et les vêtements est proche d'un sentier facile d'accès pour un enfant, mais très végétalisé en été avec de fortes pentes sur les côtés et proche d'un ruisseau. Avec cette description, les habitants sont convaincus que les ossements d'Émile ont été retrouvés dans le ravin des Auches, à 2 km en contrebas du village.


La rédaction de TF1 | Reportage : Ignacio Bornacin, Jeanne Quancard, Lucas Lassalle

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